L’entreprise affectée par un délestage électrique pourra-t-elle recourir à l’activité partielle ?

L’administration autorise le recours à l’activité partielle pour les entreprises directement affectées par les délestages électriques.

 

Dans le cas où une entreprise directement affectée par le délestage n’est pas en mesure d’aménager le temps de travail de ses salariés pour faire face à cette situation, il lui est possible, en dernier recours, de mobiliser, pour la durée du délestage et, le cas échéant, pendant la durée nécessaire à la remise en marche des unités de production, le dispositif d’activité partielle de droit commun, sur le motif « toutes autres circonstances exceptionnelles » (sous-motif « délestage »).

 

L’utilisation de ce motif autorise les entreprises à bénéficier de la souplesse prévue à l’article R 5122-3 du Code du travail permettant à l’employeur de disposer d’un délai de 30 jours à compter du placement des salariés en activité partielle pour adresser sa demande préalable.

 

Salariés et employeur seront alors indemnisés dans les conditions de droit commun :

-le salarié percevra une indemnité égale à 60 % de sa rémunération brute antérieure (dans la limite de 60 % de 4,5 Smic)

-l’employeur recevra une allocation équivalente à 36 % de la rémunération brute antérieure du salarié (dans la limite de 36 % de 4,5 Smic), avec un plancher de 7,88 €.

 

Source : ces précisions sont issues du questions-réponses ministériel intitulé «  AP/APLD dans le contexte du conflit en Ukraine »